Un peu de technique
Gestes de base, technique de jeu, notions tactiques…La base qui a servi à l’élaboration de cette page est tirée du magazine “Technique pour tous”. Les numéros concernés ont étés publiés approximativement entre 1977 et 1982.
La poussette
C’est l’action la plus facile à réaliser. Elle peut être peu rapide. Elle offre un maximum de sécurité, une grande précision et beaucoup de possibilités, c’est pourquoi elle est fréquemment employée en match.
Utilisée sur une balle courte de l’adversaire, la poussette permet de prendre l’initiative du jeu ou de donner volontairement l’initiative à l’adversaire. Elle sera d’autant plus efficace que la balle sera rapide, longue et avec beaucoup d’effet. On peut toutefois rechercher un placement de balle sur les petits côtés an imprimant à la balle un effet latéral.
L’action démarre quand la balle arrive sur la raquette. A ce moment, il y a une accélération de la raquette qui pousse la balle. Elle se fait aussi bien par dessus la balle que par dessous. Cette action privilégie la poussée de la balle et non pas sa rotation.
Sur balles longues, la raquette attend la balle. Sur balles courtes, la raquette va au devant de la balle pour l’atteindre.
Il faut :
- penser au placement et aux points d’appuis
- regarder le geste de l’adversaire quand il renvoie la balle ne pas trop s’éloigner de la table
- Sur balles longues, la raquette attend la balle
- Sur balles courtes, la raquette va au devant de la balle pour l’attendre
Si la balle arrive avec de l’effet :
- en rotation avant : par dessus je la prends à 11 heures, par dessous je la prends à 9 heures.
- en rotation arrière : par dessus je la prends à 9 heures, par dessous je la prends à 8 heures
Le « Chop »
Ne pas confondre « chop » et « poussette ». Chop signifie en anglais couper. Cette action favorise non pas la poussée mais la rotation de la balle soit en avant, soit en arrière. L’apprentissage de ce geste vient tout de suite après celui de la poussette.
Si le point de contact est minimum à la périphérie de la balle, l’énergie que transmet la raquette se répartit entre la rotation et sa propulsion (un point de contact mini se traduit par un bruit sourd).
Plus la raquette a de vitesse au moment ou la balle est touchée, plus la balle aura de l’effet.
L’approche à petite vitesse permet une grande précision. Une très grande accélération quand on arrive sur la balle procure beaucoup d’énergie.
Il faut toujours tenir compte de la rotation de la balle qui arrive et plus je veux donner de rotation arrière plus je descends sous la balle
Si la balle arrive avec de l’effet :
- en rotation avant : par dessus je la prends à 11 heures, par dessous je la prends à 9 heures.
- en rotation arrière : par dessus je la prends à 9 heures, par dessous je la prends à 8 heures.
Ce geste est pour les mêmes raisons que la poussette très employé en match. Pour un joueur non expérimenté il vaut mieux contrarier l’effet adverse plutôt que de l’amplifier.
La frappe ou « smash »
Plus utilisée en coup droit qu’en revers, parce que plus violente et donc plus efficace, la frappe est l’action finale par excellence.
Tous les styles ou systèmes de jeu l’utilisent pour terminer l’échange plus rapidement. En apparence ce coup semble plus simple que les autres, mais il n’en est rien.
Lorsqu’on réalise une frappe, il y a une certaine prise de risque : l’impact balle-raquette est violent (problème de contrôle), la trajectoire de la balle est rectiligne (problème de distance). En cas de retour la balle revient plus vite.
La frappe du coup droit
L’action de frapper consiste en une grande accélération au moment ou la balle et la raquette se rencontrent.
Ce qu’il faut retenir, c’est que la composante du geste est presque exclusivement horizontale. La balle est donc très peu frottée. Un maximum de vitesse sera ainsi obtenu.
Dans la phase préparatoire, c’est l’avant-bras qui et utilisé (geste horizontal). Par la suite l’axe du mouvement se situe au niveau de l’épaule. Le retour du geste s’effectue en décontraction par devant le corps. Ce geste pourra ainsi avoir de la vitesse.
Les fautes qu’il faut éviter :
- Dans la phase préparatoire :
- un mauvais placement du corps par rapport à la balle
- un manque d’élan ou un élan trop important
- Dans la phase de frappe :
- manque d’accélération de l’avant bras
- une mauvaise appréciation de la trajectoire
- une mauvaise inclinaison de la raquette
- une frappe pas assez franche
- Dans la phase finale :
- un mouvement trop ample ou trop court
- une mauvaise orientation de la raquette
- une frappe pas assez franche
- une absence de transfert du poids au corps vers l’avant
- une rotation exagérée ou insuffisante du tronc vers l’avant
- un retour tardif dans la position de replacement
- D’une manière générale :
- un mauvais placement de l’attaque du coup droit
- une puissance de frappe inadaptée à la balle adverse
La frappe du revers
La frappe du revers est un mouvement simple et naturel. Il peut être facilement automatisé.
Ce geste est le même que celui du coup droit. Les fautes rencontrées y sont les mêmes
Toutefois, ce coup et rarement utilisé à répétition en dehors des échanges de contre-attaque. Il est surtout utilisé en liaison avec d’autres coups, tel que la poussette, le chop ou l’attaque du coup droit.
Du point de vue biomécanique, l’exécution de l’attaque du revers est plus difficile que celle du coup droit. La prise d’élan est gênée par le corps, et les muscles participant à l’action sont moins puissants.
La formation technique adéquate, et une préparation physique spécifique bien conduite peuvent cependant donner à ce coup ne grande efficacité, d’autant qu’il surprend par sa soudaineté et par son placement.
N’oublions pas qu’une faiblesse technique du revers peut énormément limiter la progression du joueur et multiplier toujours les possibilités tactiques de l’adversaire.
Notes : Les possibilités d’exercices sont moins variées sur le revers que sur le coup droit.
Le flip
Le flip est un mini top-spin effectué au-dessus de la table avec le poignet et avec éventuellement l’avant-bras.
Si la balle est coupée, il faut passer par dessous et la lifter avec le poignet. Si elle est liftée, on peut fliper en donnant une petite claque à la balle. C’est un coup d’attaque.
C’est un coup qui doit toujours être soit très long ou très croisé sous peine d’ offrir une balle de frappe à l’adversaire. Il est souvent utilisé pour remettre les services coupé à l’opposé de l’endroit où le serveur se tient.
A noter qu’en général, la jambe gauche est en avant, alors que pour le flip, c’est la jambe droite qui doit avancer et se placer sous la table, cela permet d’avoir plus de force et un bras “plus long” afin de mieux toucher la balle.
L'amorti
Lorsque la balle arrive sur la raquette, elle possède une certaine quantité d’énergie. Amortir la balle, c’est la faire repartir avec un potentiel d’énergie plus faible qu’à son arrivée.
Sur un amorti correctement réalisé, la balle repartira moins fort donc moins vite et moins loin. On cherchera simplement à contrôler la balle au lieu de lui ajouter de l’énergie. La raquette ne doit faire aucun mouvement vers l’avant; seul l’énergie de la balle est utilisée pour son renvoi.
L’amorti peut se faire sur le revers comme sur le coup droit.
Sur des balles à rotation avant, il faut diriger raquette vers le bas et la reculer au bon moment.Sur des balles à rotation arrière, il faut diriger la raquette vers le haut et la reculer si la balle est forte.
L’amorti est souvent employé quand l’adversaire est dans l’impossibilité de revenir assez vite au filet.
Le « top-spin » du coup droit
La phase préparatoire
Le joueur analyse préalablement la trajectoire de la balle.
Il est généralement sur la pointe des pieds. L’écartement des jambes est légèrement supérieur à la longueur des épaules. La raquette est plus ou moins haute suivant l’effet de la balle adverse; le joueur déplace sa raquette vers l’arrière et vers le bas sans dépasser l’axe des épaules (sinon il ferait un side spin).
Pour donner plus d’amplitude au moment ou il touchera la balle, il déplie l’articulation du coude et l’éloigne du corps. A ce moment du geste le joueur est bien en appui sur la jambe arrière.
Dans la phase préparatoire, la pointe de la raquette est dirigée vers le bas surtout lorsque le top spin est effectué sur une balle coupée. Le bras libre avec l’articulation du coude légèrement fléchie, s’élève pour équilibrer le corps. En même temps qu’il retire sa raquette le joueur place ses pieds et effectue une rotation du tronc pour amener l’axe des épaules parallèle à la trajectoire de la balle. On peut noter l’écartement important des jambes à ce moment.
Durant cette phase préparatoire, le joueur accentue la flexion des jambes et du tronc et transfert le poids de son corps sur la jambe placée latéralement en arrière.
La phase de frappe
Le bras se déplace selon une trajectoire oblique de bas en haut et d’arrière en avant avec une vitesse maximale. La balle est frappée sur le côté du corps ( à peu près à hauteur de la table ) dans la phase descendante de sa trajectoire. Au moment du contact avec la balle la raquette demeure fermée afin de toucher la balle de façon tangentielle.
La raquette est plus ou moins fermée suivant l’effet de la balle adverse, de la vitesse du mouvement et suivant la qualité d’adhérence de la raquette. Le bras libre participe au mouvement en équilibrant le corps.
Pendant l’exécution le joueur pousse sur les jambes qui demeurent toutefois fléchies. Il fait passer le poids de son corps sur la jambe avant. Le joueur est plus ou moins en appui sur la jambe avant suivant qu’il a été ou non déséquilibré par la balle adverse. Le tronc légèrement penché en avant participe au coup par un mouvement de rotation pour amener l’axe des épaules presque parallèle au filet.
La phase finale
Après le contact avec la balle, la raquette poursuit sa course vers le haut jusqu’ au dessus de la tête.
Le « top-spin » du revers
Le top spin du revers est un coup relativement récent. Il obéit aux mêmes principes que celui du coup droit :
- un mouvement de bas en haut et d’arrière en avant, et plus ou moins ample suivant la rapidité des échanges
- une frappe tangentielle du la balle
- une grande vitesse d’ exécution.
La phase préparatoire
La raquette descend; elle est fermée et sa pointe est dirigée vers le bas. Les jambes fléchissent, le tronc effectue une rotation vers la gauche pour amener l’épaule droite en avant. (pour un droitier). Le corps se situe légèrement à droite par rapport à la trajectoire de la balle.
La phase de frappe
Le bras remonte à grande vitesse, la raquette reste fermée. Les jambes effectuent une extension et le tronc accomplie sa rotation pour faciliter le mouvement du bras.
La phase finale
Le bras poursuit sa trajectoire et la raquette s’arrête au dessus du niveau de la tête. Les jambes sont étendues sans que les pieds perdent le contacts avec le sol. Le poids du corps est réparti sur les deux jambes. Il faut penser à bien regarder la balle des yeux.
Technique de remise du top-spin
Bloc ou défense coupée ?
Le bloc passif ne sera pas d’une grande utilité pour le défenseur parce que sa position de base se trouve plus en arrière de la table. Il devra donc opter pour la défense coupée. Si elle ne lui convient pas il aura toujours la ressource de renvoyer le top en balles hautes.
Défense coupée sur top spin
Une coupe courte et rapide amplifie la rotation du top et pour un défenseur ne possédant pas une maîtrise parfaite de contrôle de balle, elle a de grandes chances de sortir derrière la table à cause d’une mauvaise position de la raquette.
Pour éviter de sortir les balles, il faut au départ du geste que la raquette soit plus haute que le futur point d’impact, ce qui rend possible d’exécuter le geste presque exclusivement de haut en bas et d’annuler ainsi la tendance de la balle à sortir de la table, et à rebondir vers le haut. Partant de cette position haute, il faut faire un geste long et lent pour freiner la balle, geste dirigé presque tout droit vers le bas (en fonction de l’effet plus ou moins grand du top).
Le bloc du top spin
Le bloc du top spin passif est la solution pour un joueur moyen. Le bloc actif qui est un geste de “contre” doit être fait avec précision par un joueur possédant un bon toucher de balle.
Le bloc passif consiste à placer rapidement sa raquette à l’endroit où la balle rebondit sur la table et de faire opposition à la balle sans bouger la raquette.
Au fur et à mesure des progrès on pourra passer du bloc passif au bloc actif.
Les déplacements et la posture de base
Pourquoi faut il toujours rester en équilibre ?
Lorsque survient le déséquilibre il y a non seulement perte d’énergie consacré au rééquilibre, mais également une perte de temps dû à celui-ci.
D’autre part la précision d’une balle n’est possible qu’en équilibre. Cet équilibre sera stable tant que l’axe de gravité du corps restera dans la limite de l’écartement des pieds. Le déséquilibre avant ou arrière sera vite atteint.
Quelques fautes courantes :
- une jambe d’appui préférentielle
- la raquette devance les jambes
- déséquilibre arrière
- fautes de replacement après avoir effectué un coup
- poussée défectueuse de la jambe d’appui
- raideur des jambes (manque de souplesse)
- réception lourde (manque de souplesse)
- croisement des jambes
Dans l’action de la balle il faut :
- évidemment rester en équilibre
- participer entièrement au teste (la flexion et la poussée de la jambe d’appui va aider l’avancée du geste et donc au contrôle de la balle)
- se déplacer rapidement
- exécuter des déplacements précis (la détente des muscles doit être efficace).
Le jeu au filet
Savoir faire et remettre à son profit des balles courtes est d’une importance stratégique primordiale. 60 à 80% des balles d’un match commencent par des balles courtes, et cela suite à des services également courts.
De même à l’entraînement, il ne faut pas se laisser aller à la facilité en faisant des balles longues mais plutôt travailler le jeu au filet et la demi-volée.
Quelques recommandations importantes :
- bien regarder les gestes de l’adversaire
- dans la mesure du possible efforcez vous de frapper la balle au sommet du rebond et dans la ligne droite ou dans la diagonale
- ne pas oublier de revenir à la position de base et observer immédiatement le geste de l’adversaire
- ne pas hésiter à frapper brusquement si vous vous trouver en position favorable
- si la balle est très courte remettre avec l’impression de porter la raquette très prés du filet
- dans tous le cas bien regarder la balle
- attention de ne pas trop vous baisser (hanches trop basses)
- surveiller l’équilibre
- penser à la technique mais aussi et surtout à la tactique
Les rotations
Il existe trois sortes de rotations, ayant chacunes deux sens. Chaque rotation possède des propriétés distinctes.
Rotation transversale :
Elle est parallèle (son axe) au filet, et s’appelle rotation avant dans un sens et rotation arrière dans l’autre. Elle a une triple influence :
- sur la trajectoire de la balle qui est courbée dans un plan vertical
- sur le rebond de la table
- sur l’impact de la raquette
Dans le cas du lift la balle s’écrase sur la table et monte à l’impact sur la raquette.
Dans le cas du coupé la trajectoire de la balle tend à la faire monter; elle ne redescend vers la table que lorsqu’elle est en perte de vitesse. Elle monte également au rebond mais descend à l’impact sur la raquette.
Rotation verticale :
Cette rotation a de l’influence :
- sur la trajectoire qui est incurvée dans un plan horizontal
- sur l’impact sur la raquette, la balle saute vers la droite ou vers la gauche
Mais elle n’a pas d’influence sur le rebond de la table.
Rotation longitudinale :
Elle possède un axe parallèle à la ligne de double
Cette rotation n’a de l’influence que sur le rebond de la table. La balle saute à droite ou à gauche.
Combinaison de rotations :
Dans la réalité le mouvement de la raquette n’est jamais parfaitement dirigé de façon à ce que la rotation n’ait qu’une seule composante. Toute rotation de balle comprend les trois rotations suivant les trois axes distincts.
Le side spin et quelques services mettent en jeu les trois rotations en quantité importante.
Savoir analyser une défaite
Une défaite : pourquoi, comment ? Remèdes…
Une défaite à n’importe quel niveau peut dépendre de deux sources :
- Choses qui dépendent de nous :
- fatigue physique ou morale
- échauffement
- le jeu de l’adversaire ou le sien
- concentration
- matériel (raquette usée etc…)
- Choses qui ne dépendent pas de nous :
- Matériel (salle, table …)
- arbitrage partial
- accident
Les remèdes :
Avant la compétition respecter une période de décompression. Échauffez vous sérieusement; celui-ci est primordial. L’habitude de s’échauffer doit être prise à l’entraînement.
Pendant les séances d’entraînement lors des matchs, prendre l’habitude d’observer le jeu adverse pour savoir d’ou va venir la balle et de quelle manière.
Travailler et retravailler ses points faibles. (à l’aide d’un robot si disponible).
Concentrez-vous. Il n’y a pas de règle, à vous de trouvez votre méthode.
Si le matériel pose problème et s’il y a possibilité de changer les mauvaises conditions, intervenir auprès du juge-arbitre.
Si l’arbitrage pose problème, demander toujours des explications.
En cas d’accident, le même remède que pour l’échauffement s’applique.
Toutes ces considérations ne s’appliquent qu’a des joueurs ou joueuses ayant perdu un match devant un adversaire de même niveau ou devant un pongiste que le joueur aurait dû battre.
Notions tactiques
Définition : C’est solutionner et ou poser des problèmes à l’adversaire en fonction ses possibilités et de celles du joueur opposé.
Il faut :
- observer les carences théoriques, physiques et psychologiques de l’adversaire
- apprécier les temps de réaction et de déplacement
- juger des taux d’émotivité et d’agressivité.
Composante de la tactique :
- les angles de la table
- le ventre (passage entre le revers et le coup droit)
Bases fondamentales :
- Perception Vision : C’est la parfaite observation des gestes de l’adversaire, de son placement et du point d’impact de la balle sur la raquette.
- Analyse et solution mentale : mise à profit des erreurs de l’adversaire et création de nombreuses situations de jeu.
- Réalisation motrice.
Notions tactiques : La défense
La défense se caractérise par une position éloignée de la table, des variations de coupe des attaques surprises et des services.
Malgré ses atouts un défenseur est toujours en difficulté lorsque l’adversaire posséde une grande puissance. En effet ce dernier cherche derrière le service à placer son top spin, et cela dans les angles ou sur la hanche. En compétition, la crispation psychologique intervient. Pour cela, il est nécessaire d’observer l’adversaire dès le premier échange de la balle et de l’amener lors du premier set à sortir de sa coquille le plus rapidement possible.
Le défenseur doit savoir apprécier les capacités physiques, psychologiques et tactiques de l’adversaire, juger s’il est nécessaire de serrer le jeu ou d’attaquer ou encore d’attirer l’attaquant dans certains pièges, tels que balles hautes pour casser le rythme.
Il peut aussi employer la variation de coupe ou la contre-attaque. Mais l’attaquant peut aussi lifter en variant les rotations et en attendant la balle favorable pour faire le point. Cette tactique oblige le défenseur à sortir de sa conception même de la défense. Cela l’obligera attaquer à toutes les occasions; la patience et la concentration sont primordiales.
En compétition le défenseur doit pouvoir lui—même imposer des changements de rythme notamment lorsque l’adversaire vient de rattraper une balle en catastrophe ou lorsque les joueurs sont à égalité en fin de set.
Autre tactique:
Certains joueurs préfèrent pousser la balle et frapper ou top spinner. La surprise est décisive et l’insécurité s’installe vite. La provocation par des balles poussée assez hautes peut agir positivement pour obliger les attaquants à se précipiter.
Une autre tactique consiste à attendre la règle d’accélération.
Notions tactiques : adaptation des bases fondamentales à l'attaque
Elle se caractérise par :
- une position proche de la table
- l’attaque du coup droit
- l’attaque et la contre-attaque du revers
- le top spin
- les services
De part sa position rapprochée de la table le joueur d’attaque dispose de peu de temps. Le placement de sa balle dépend de ses possibilités et surtout de celles du défenseur.
L’attaquant pour imposer son jeu doit rechercher :
- l’utilisation des coups forts sur l’adversaire
- la variation de placement e la balle en direction et en profondeur
- la recherche de puissance et la variation dans le rythme
- masquer ses propres réflexes (maîtrise de soit)
- développer sa concentration
Le meilleur moment pour changer de rythme semblerait être le deuxième set. Lorsque le rythme de l’adversaire est plus rapide il faut chercher à ralentir.
Remarque : il est déconseillé de « brûler toutes ses cartouches » lors du premier set afin de garder un potentiel de sécurité.
Notions tactiques : adaptation des bases fondamentales à la demi-volée
Elle se caractérise par :
- une position intermédiaire entre l’attaque et la défense
- la variation des effets de coupe et d’attaque
- l’opposition
- un temps d’analyse plus grand
- des possibilités de ralentir ou d’accélérer le rythme
Deux joueurs de demi-volée éprouvent des difficultés à s’imposer, car ils ne veulent pas prendre l’initiative.
La demi-volée peut se pratiquer à la table. En cas de débordement le joueur de demi-volée se déplace en profondeur et tempère par des balles très hautes. Cela permet de retrouver l’équilibre et de contre-attaquer ou de contre top spiner de loin.
Un joueur de demi-volée cherche a s’adapter au jeu adverse.
Dimensions réglementaires
La table :
Une table de tennis de table mesure 274 cm de long sur 152,50 cm de large et 76 cm de haut. La largeur de la bande blanche de contour mesure 2 cm et la largeur de la bande blanche centrale 3 mm. La surface de jeu, appelée « plateau », est de couleur foncée et mate, généralement bleue ou vert foncé.
La hauteur du filet doit être de 15,25 cm et sa longueur doit être de 183 cm.
L’aire de jeu :
En compétition internationale : 7 m x 14 m et 5 m de haut, et en compétition en France : 6 m x 12m et 4,5 m de haut.
L’éclairage doit être d’au moins 1 000 lux sur toute la surface de la table pour les compétitions internationnales, 600 lux pour les autres compétitions.
Les murs doivent être recouverts d’une teinte pastel, mate et uniforme sur au moins trois mètres de hauteur.
La balle :
En 2000, la balle est passée de 38 à 40 millimètres de diamètre. L’intérêt de cette modification est de ralentir la balle et de rendre les échanges plus faciles à suivre. Son poids est de 2,7 g. Lâchée de 30 cm au-dessus de la table, elle doit rebondir d’au moins 23 cm.
La raquette :
L’épaisseur des revêtements est limitée à 4 mm. Une des faces de la raquette doit être obligatoirement rouge vif et l’autre noire. Le corps de la raquette doit avoir au moins 85 % de son épaisseur totale composé de bois naturel.
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